Les dépendances affectives de Tristan Lopin
Le joyeux Tristan Lopin fait salle comble au Palais des Glaces. Avec son autodérision et son humour à la Bridget Jones, il réunit un public hétéroclite et décontracté.
Sur son compte Instagram, il raconte avec beaucoup d’humour sa vie de tous les jours. Sans filtre. Souvent au téléphone avec sa copine Anne, il déprime joyeusement et analyse l’absurdité du monde et de son entourage. Tristan Lopin est un habile adepte de l’humour noir. Dans la salle du Palais des Glaces, son public : les bobos du canal Saint-Martin, les trentenaires célibataires encore locataires. C’est comme ça qu’il se décrit : 30 ans, célibataire, toujours pas de mec, toujours locataire. Là où ses amis du 77 ont une maison avec jardin et un chat. La déprime. Tristan attrape son pot de Nutella. On l’avait déjà vu à la Comédie des 3 bornes, en 2018. La bonne humeur est toujours de rigueur dans le spectacle de Tristan Lopin. La mise en scène a évolué, les jeux de lumière sont plus professionnels, le public beaucoup plus nombreux. Le pot de Nutella est toujours là. Eternel ami du désespoir et des souvenirs du dimanche. Tristan Lopin nous raconte ses déboires amoureux, nous parle de sa tante raciste et homophobe, de sa copine Anne qui déprime et l’appelle sans cesse. Lui aussi, il rêve que son ex revient le chercher sur une musique de Céline Dion. Entre deux histoires, il danse sur du Britney Spears. Fou-rire général. C’est un spectacle simple, réconfortant. Toute la salle rit, même le jeune David dont Tristan feint d’être tombé amoureux. Des bonbons, un verre de vin, la salle s’ambiance. C’est un spectacle qui fait penser à un bon repas entre potes. On en ressort rechargé. Alors merci Tristan, tu nous invites quand à l’apéro ?
Tristan Lopin dans Dépendances affectives
Palais des Glaces
http://www.tristanlopin.com/