Le Prénom revient au Théâtre Edouard VII

La pièce de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière mise en scène par Bernard Murat revient au théâtre Edouard VII (dans lequel elle avait été montée en 2010) pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Synopsis : Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à diner chez Elisabeth et Pierre, sa soeur et son beau frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on la presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale… Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.

Difficile de prendre la suite de la distribution de 2010. Le Prénom est aussi bien connue pour son adaptation au cinéma avec un casting de têtes d’affiches (presque le même que sur les planches) : Patrick Bruel, Guillaume de Tonquédec et Valérie Benguigui, Charles Berling et Judith El Zein.

Le Prénom version 2018 : une distribution mitigée

En 2018, dans une distribution moins « people » : Jonathan Lambert est Pierre, le bobo-gaucho-intello un poil psychorigide et du genre nerveux. Il est marié à Elisabeth alias Babou, incarnée maladroitement par Marie-Julie Baup. Avec sa silhouette svelte et son allure un peu trop bourgeoise, elle n’a pas l’air vraiment dans ses baskets dans ce rôle de prof râtée devenue malgré elle une ménagère et mère de famille investie. Pour sa défense, le challenge n’était pas simple : on a du mal à oublier les crises de nerfs à mourir de rire de Valérie Benguigui dans ce rôle. Florent Peyre quant à lui incarne Vincent, le frère de Babou, enfant gâté devenu un pur produit d’école de commerce. Bientôt papa d’un enfant dont le prénom va faire débat dans le groupe d’amis, Vincent est marié à Anna (Lilou Fogli). Dernier personnage de ce huis-clos : Sébastien Castro est parfait dans le personnage du sensible Claude, le meilleur ami de Babou qui joue dans l’orchestre de Radio France. On rit aux éclats à l’écoute de son monologue sur sa relation amoureuse secrète avec Françoise, la mère de Babou et Vincent.

Un texte à découvrir ou à redécouvrir

Le décor est sophistiqué et la mise en scène de Bernard Murat est rythmée, mais sans surprise : ce sont les mêmes (ou presque) que dans la première version de la pièce. D’ailleurs pour ceux qui ont déjà vu la première version et le film, seule la distribution change et on peine quand même à oublier le casting du film et de la pièce de 2010. Le texte étant ce qu’il est, rythmé et actuel, on passe donc néanmoins un excellent moment. Le Prénom est une pièce aussi drôle que généreuse, à découvrir si vous ne l’avez jamais vue, à revoir par curiosité si vous voulez passer un bon moment.

A voir jusqu’au 6 janvier 2019 au Théâtre Edouard VII
Du mardi au dimanche à 21h

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Written by CharlotteHenry
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